Les impacts de la dispersion historique sur la variabilité génétique à différentes échelles spatiales
Titre complet de la soutenance de thèse : Les impacts de la dispersion historique sur la variabilité génétique à différentes échelles spatiales : connaître l’histoire pour mieux comprendre le présent.
Soutenance de thèse de doctorat en sciences biologiques de Frédéric Cyr à l’Université de Montréal.
Résumé
Suite à l’accroissement de la population humaine, la conservation de la biodiversité est devenue l’un des enjeux majeurs de notre siècle. L’impact de l’homme étant de plus en plus important, un nombre croissant de chercheurs s’intéressent à quantifier l’effet des perturbations anthropiques sur la biodiversité. Sans surprise, les recherches effectuées à ce jour ont démontré l’impact des perturbations actuelles sur la biodiversité. Cependant, le niveau actuel de biodiversité ne dépend pas uniquement de processus contemporains, mais plutôt d’une combinaison complexe de processus historiques et contemporains. Dès lors, pour obtenir un portrait juste et non biaisé des effets des perturbations actuelles sur la biodiversité, il est primordial de bien connaître les processus historiques qui ont modelé la biodiversité.
À grande échelle spatiale, la biodiversité s’étant mise en place sur des centaines voire des milliers d’années, la variabilité observée devrait refléter ces processus historiques. À petite échelle spatiale, toutefois, on peut présumer que les populations partagent une histoire commune récente. En conséquence, il devient plus facile de relier la variabilité observée à des processus récents et actuels. Cette prémisse est-elle suffisante pour écarter définitivement les processus historiques comme facteurs explicatifs potentiels? L’emphase mise sur les processus actuels dans les études menées à petite échelle spatiale semble l’indiquer. Cette thèse avait pour but de creuser cette question.
Directeur de recherche : Bernard Angers, Département de sciences biologiques de l’Université de Montréal.
Jury
- Président-rapporteur : François-Joseph Lapointe
- Directeur de recherche : Bernard Angers
- Membre du jury : Patrick James
- Examinateur externe : Dany Garant, Département de biologie, Université de Sherbrooke
- Représentant du doyen de la faculté : à confirmer
Emplacement : Université de Montréal - Pavillon Marie-Victorin