Une équipe de recherche du Département menée par David Morse vient de publier un important article dans la prestigieuse revue PNAS sur le fascinant groupe des dinoflagellés. Plusieurs aspects de la biologie cellulaire et moléculaire des dinoflagellés sont tellement hors du commun qu’on a longtemps pensé qu’ils étaient un « chaînon manquant » entre les bactéries et les eucaryotes.

En effet, ils ont séquencé et analysé la transcriptome afin d’éclairer la biologie moléculaire de ces algues. Leurs analyses ne laissent aucun doute sur la nature eucaryotique des dinoflagellés, mais suggèrent qu’étrangement, ces organismes préfèrent régler l’expression génique plus au niveau de la traduction que de la transcription. Ils ont aussi réfuté l’hypothèse que les dinoflagellés peuvent faire de la transcription polycistronique similaire aux bactéries.